mardi 22 mars 2011

SIHOT HARAN (141)

Rabbi Nathan de Némirov (1780-1845) était l'élève le plus proche de Rabbi Na'hman. Il écrit:
« Sache, mon frère, qu’au tout début, lorsque Rabénou révéla la leçon commençant par La Réparation des émissions nocturnes… « (Likouté Moharane, 205), au début, lorsqu ‘il commença à la révéler, je n’étais pas présent personnellement.
Mais l’Eternel m’accorda la faveur de venir immédiatement après. Un des hassidim me répéta en son nom la leçon en question, ainsi qu’il l’avait entendue lui-même.
Entre-temps, j’entendis encore la même leçon de la bouche d’un autre.
Puis la Providence ordonna que je parle avec Rabénou de cela, à l’occasion de quoi, il reprit ladite leçon en abrégé, ainsi qu’elle apparaît imprimée, au § 205.
Lorsqu ‘il enseigna cette leçon, il ne précisa pas de quels chapitres de Psaumes il s’agissait, mais simplement « dix chapitres « pour réparer cela.
Puis j’entendis alors de sa sainte bouche qu ‘il conviendrait bien de dévoiler quels sont les dix chapitres particuliers qu’il faudrait réciter.
Néanmoins, quels que soient les dix chapitres récités, ils auraient déjà le pouvoir de réparer, car n’importe quels « dix chapitres « proviennent des dix mélodies, et celles-ci réparent comme mentionné.
Mais lorsqu ‘il enseigna la leçon 205, il révéla que la toute première chose serait l’immersion au Bain Rituel/ Mikvé : « La première chose, c’est le Mikvé !
« Puis il révéla le sujet de la récitation des dix Psaumes…
Quatre ans passèrent ensuite ; ce qui se passa pendant ces quatre ans, les parchemins seraient trop courts pour le contenir. Il était déjà atteint de la maladie qui l’emporta et était déjà revenu de Lemberg, Un jour d’hiver, alors qu’il était étendu sur son lit, nous étions autour de lui, alors il commença à parler des dix Psaumes qui sont une réparation.
J’étais assis pour écrire ; il me dicta les versets et je les transcrivis, ainsi qu’ils figureront, une fois publiés (L.M. 92). C’est alors qu’il exprima son désir de nous dire précisément quels chapitres réciter le jour même (où se serait produit un écoulement) et nous, nous étions haletants d’être enfin informés…mais il ne nous le révéla point ce jour-là. Nous le quittâmes ensuite, puis je revins plus tard pour un Shabbath, et la Providence arrangea que je vis de mes propres yeux un manuscrit de son écriture où il avait inscrit pour lui-même les dix Psaumes, mais ceci aurait été une grave impolitesse de détourner ce manuscrit. Je voulais au moins les mémoriser, mais je ne le pus, par crainte de mon Maître, de peur qu’il ne m’en veuille d’être rentré dans sa chambre, d’avoir découvert son manuscrit et de l’avoir examiné sans autorisation ! (Ceci se passa leShabbath Shékalim 5570)
Le dimanche, au moment où je pris congé de Rabénou pour retourner chez moi, je m’entretins avec lui et lui demandai de me dévoiler les dix chapitres, car je savais déjà qu’ils étaient inscrits chez lui. Mais il n’accepta pas. Il me répondit que le temps viendrait pour cela et je pris congé. Après cela, tandis que j’étais chez moi à Némirov, Rabénou révéla les dix chapitres au Rav de Breslev, en présence de mon ami, Rabbi Naftaly.
Il les prit à témoin en ces termes : « Puisque dans cette chose sont piégés au moins les trois quarts des gens, je vous prends pour témoins : sachez que ces dix chapitres aideront énormément, pour rectifier les écoulements accidentels d’une parfaite réparation. Si cela s’était produit à cause d’excès de table ou de boisson ou encore à cause de fatigue ou faiblesse oud une mauvaise position de sommeil, tout ceci n’a aucune importance.(Comme une incontinence d’enfant). Il arrive qu’une personne soit sauvegardée par la Providence ou par son signe astral. Il arrive encore au ‘un homme rêve comme s’il allait tomber et il est sauvé in extremis. Ensuite, il se réveille – tout ceci est providentiel pour le sauver. Seulement, celui à qui cela arrivera par ses pensées, de cela sont créées de mauvaises forces (Kelipoth), ainsi que les Livres saints nous l’enseignent. Or celui qui récitera le jour même les dix chapitres en question, celui-ci réparera sûrement beaucoup ! De nombreux Justes voulurent maîtriser ce domaine et s’épuisèrent pour y apporter remède ; certains parmi eux ne savaient pas vraiment de quoi il s’agissait, tandis que d’autres commencèrent à entre voir une certaine réparation mais ils moururent en cours de travail et ne purent l’achever. A moi, Dieu apporta de l’aide : je parvins à atteindre ce but parfaitement ! Et cette chose est toute nouvelle et merveilleuse.
Si l’on peut aller au Mikvé, puis réciter ces dix Psaumes, encore mieux. Mais même si l’on est empêché d’immersion (maladie ou voyage etc.) malgré cela, qui les dira : Heureux est-il ! C’est une réparation extraordinaire.
Si on les récite avec ferveur, très bien.
Cependant, la simple récitation est profitable en soi.
Puis Rabénou ajouta que ce secret n’avait pas été divulgué depuis la création du monde… « J’aurais voulu éliminer cela complètement (du monde), mais c’est impossible aussi bien matériellement que spirituellement… »
Puis il les prit pour témoins et ajouta que lorsque sa vie prendrait fin, après son départ de ce monde, quiconque viendrait sur son tombeau et réciterait là-bas ces dix chapitres de Psaumes, puis donnerait une pièce d’aumône, même si ses péchés sont exagérément nombreux, « Je m’efforcerai, je me mettrai en long et en large, pour le sauver et le réparer… Et je suis très ferme sur mes propos, mais ici, je suis plus assuré que jamais : ces dix chapitres de Psaumes sont extrêmement efficaces.
Voici les numéros : 16, 32, 41, 42, 59, 77, 90, 105, 137, 150.
Rabénou ajouta que chaque péché avait sa réparation particulière mais cette réparation en question était universelle. Puis il demanda qu’on les fasse connaître à tout le monde. Il dit aussi que de réciter dix psaumes, c’était une chose bien facile, mais que malgré tout, cela s’avérera très pesant. Il en fut ainsi : à cause de la diffamation (qui s’attaqua à Breslev et en ternit l’éclat aux yeux des masses), la majorité du Peuple est très distante de cette pratique, et Rabénou nous avait prévenus de cela par avance. Nous avons accompli notre tâche, notre devoir était d’informer les gens qui aspirent au progrès : que chacun réagisse à sa guise ! Celui qui veut entendre, entendra. Celui qui veut réagir, réagira ; quant à nous nous avons épargné notre âme !

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